Biographie
Renk est né en 87, il a grandi comme un enfant unique : son frère et sa soeur sont beaucoup plus âgés que lui.
A Rennes, sa ville d’origine, il fréquente le milieu artistique par tradition familiale — sa mère est enseignante en arts plastiques, son père est publicitaire et plasticien, son oncle est un grand dessinateur de BD — mais il doit prendre le chemin de l’école et se plier aux méthodes de l’éducation nationale.
Ca ne passe pas : ses années de primaire et secondaire sont rythmées par les conseils de discipline en tous genres, d’un établissement, d’un internat à l’autre, jusqu’à se trouver viré de l’académie entière.
Trop de bêtises, toujours des petites choses : tellement peu qu’il a bousillé tous les échelons du système punitif = après ça? 100REMOR : il continue à faire du graffiti. Renk a 16 ans, est sorti du système scolaire et va au bout de ses petits scandales. Plus tard, il part à Cork en Irlande, dans un centre de formation de golf. Il y apprend la patience, la régularité, la maîtrise de soi, et développe son sens du contact : il est à l’aise partout et fréquente indifféremment les voyous, les fêtards et les amateurs de green.
De retour en France en 2007, il s’inscrit dans une école de communication visuelle parisienne. Il tombe amoureux de la ville, apprend le métier de graphiste et gagne un concours international :ses marque-pages contre la discrimination remportent l’unanimité, mais on ne lui permet pas d’aller chercher sa récompense à Madrid. Une histoire de carte d’identité, de mauvaise foi des organisateurs et d’heure d’ouverture de la mairie, enfin : Renk passe ses examens très en colère, secoue un ordinateur et finit le cursus sans diplôme. Il l’obtiendra l’année d’après.
Sorti de l’école, il lui reste son savoir-faire et sa confiance en lui : Renk a envie de peindre, il est doué. Ses oeuvres emportent immédiatement le succès, auprès d’un public amateur et professionnel de plus en plus large.
La peinture est devenue sa seule activité depuis 2010.